« Nous sommes dans un âge critique,
C’est-à-dire un âge où coexistent nombre de choses incompatibles,
Dont les unes et les autres ne peuvent ni disparaitre, ni l’emporter. «
Paul Valéry (18 71-1945) Variété
1. Les déclarations officielles
Depuis quelques années, les déclarations de certains représentants d’organismes officiels dont la Banque de France, la Banque Centrale Européenne, de commentateurs médiatiques en recherche de notoriété sur un sujet d’actualité (voir citations séquences 1 à 6), présentent souvent les cryptomonnaies comme un facteur de risques dans tous les domaines : investissements, règlements, échanges et transferts …et plus globalement comme un phénomène, mettant en danger les équilibres économiques existant.
La plupart de ces déclarations proviennent d’une observation superficielle des faits et d’une analyse insuffisante de l’univers polymorphe des acteurs des cryptomonnaies.
De plus, leurs multiples motivations, varient dans les différents pays, et pour un même pays dans le temps en fonction des changements économiques, financiers et réglementaires.
Ce comportement réducteur conduit leurs auteurs/res, à diffuser non pas des informations objectives et circonstanciées, que l’on serait en droit d’attendre, mais à proférer des jugements personnels, à caractère définitif, la plupart du temps négatifs ou pour le moins réducteurs pour les cryptomonnaies.
2. Une situation évolutive et contradictoire
Comme les 8 premières séquences l’ont montré, la situation des cryptomonnaies est en évolution permanente, souvent paradoxale voire contradictoire, et ce en France et dans le monde entier, car les cryptomonnaies, à la différence des monnaies d’États ou de zones politico-économiques, ne connaissent pas de frontières ni géographiques, ni réglementaires malgré les différentes tentatives de gouvernements ou d’organismes financiers.
L’évolution du cours du bitcoin illustre bien l’instabilité et la complexité du phénomène cryptomonnaies.
Février 2011. Le cours de la principale monnaie virtuelle atteint pour la première fois la parité avec la principale devise internationale : 1 Bitcoin vaut alors 1 dollar.
10 ans plus tard, février 2021 : le cours de la monnaie virtuelle franchit la barre des 50.000 $.
8 mois plus tard, le 19 octobre 2021, la doyenne des cryptomonnaies franchit encore un nouveau plafond, avec un cours record de 67.000 $.
Une personne qui aurait investi 1.000 $ de son livret d’épargne en 2011aurait été à cette date assise sur un trésor de 67 millions de dollars !
Au 15 juin 2022, le cours du bitcoin s’est effondré à moins de 24 000 $ ;
Qu’en penser ?
D’abord le classique adage boursier « Pas vendu pas perdu »la décision dépendant du prix d’achat, s’applique aussi aux bitcoins où les holders (détenteurs investisseurs à terme) s’opposent aux « panic sellers » (vendeurs dans la panique),
Or, depuis, son effondrement le cours du bitcoin varie régulièrement dans une fourchette de
19 000 à 22 000 $, avec une succession d’allers-retours. A noter que le fait que le bitcoin ne soit pas côté en bourse, mais que son cours évolue 24h sur 24 en fonction de l’offre et de la demande favorise ces allers-retours très fréquents.
De plus, on rappellera que le Bitcoin est le fruit d’une innovation disruptive (voir séquence 1) et comporte un triple attrait Libertaire, socio-ludique et financier.
D’où la diversité, et même l’hétérogénéité, des acheteurs de bitcoin, et plus globalement des cryptomonnaies. Ainsi amateurs, investisseurs ou joueurs passionnés (fans) ou contestataires de « l’ordre financier établi » se mêlent sur le marché des cryptomonnaies.
On peut d’ailleurs distinguer :
- Les baleines (whales) qui possèdent des BTC (bitcoins) d’une valeur équivalente à plusieurs milliards de dollars. Ensemble, elles détiendraient près de la moitié des BTC.
Certaines baleines pratiquent le Pump & Dump : « manipulation de marché, généralement opérée par un acteur important ou un groupe d’acteurs importants, consistant à acheter d’énormes quantités d’une cryptomonnaie afin de faire monter artificiellement les prix en espérant créer un sentiment de « FOMO »[1] attirant de nouveaux acheteurs. Lorsque cet objectif est atteint le pumper se transforme en « dumper » : il vend tout avant les autres pour tirer un maximum de bénéfice. »[2] - Les pratiquants du wash trading « manipulation visant à acheter et à vendre simultanément le même crypto-actif afin de simuler un faux engouement du marché pour ledit actif et d’inciter d’autres acheteurs à se positionner dessus »[i].
- Les petits joueurs, voir allers-retours ci-dessus.
Ces observations, non limitatives, montrent que le marché, ou plutôt les marchés, du BTC, ou plus globalement ceux des cryptomonnaies, loin d’être monolithiques sont composites et complexes. De surcroît, ils évoluent en permanence du fait des actions et manipulations, à tous les niveaux et dans toutes les proportions, des différents acteurs. Dans ces conditions, une approche, voire une tentative d’analyse de type cartésien ou dans un esprit d’orthodoxie financière sont voués à l’échec. Comme l’a d’ailleurs montré l’évolution de la situation après les différentes déclarations des représentants/tes de la BCE ou de la BDF. (Voir citations dans séquences précédentes). |
3. Les dangers des cryptomonnaies
3.1. Fraudes et transferts illégaux ou criminels
Si les cryptomonnaies attirent des investisseurs, pas toujours totalement intègres du fait de leurs manipulations sur les cours (voir ci-dessus), du moins ne peut-on pas les qualifier de fraudeurs. Ils jouent le jeu traditionnel de la bourse, mais avec les moyens des cryptomonnaies.
En fait, si en 1963 « les consommateurs votaient avec leurs pieds en allant chez Carrefour » (Marcel Fournier co-fondateur de Carrefour), en 2022, ils achètent ou investissent avec leur mobile ou leur ordinateur., au même titre qu’ils achètent des PGC[3] sur le site de leur distributeur e-commerce.
Mais les cryptos monnaies du fait de leur opacité, de leur anonymat, de leur discrétion et rapidité d’achat direct et de vente via des plates formes, situées dans différents pays, permettent à la fois la dissimulation d’opérations financières illégales, mais non dangereuses et le détournement de capitaux à des fins criminelles.
Transferts illégaux
D’après Chainalysis, la société d’études de référence en matière de blockchain, 0,15% des transactions de crypto-actifs émanaient d’activités illicites en 2021. La proportion est moindre qu’en 2020 (0,62%), mais dans le même temps le volume de transactions a augmenté. Si bien que les montants sont passés de 7,8 milliards de dollars en 2020 à 14 milliards en 2021. Ce montant comprend tout type de transaction illicite (issue du vol, de la fraude, d’extorsion, d’achat de produits ou services illégaux, etc.).
Sur le blanchiment d’argent en particulier, le rapport Crypto Crime 2022 de Chainalysis indique que les cybercriminels ont blanchi 8,6 milliards de dolars de cryptomonnaies en 2021 (+30% par rapport à 2020). Un montant calculé sur la base des cryptomonnaies envoyées depuis des adresses illicites vers des adresses hébergées par des services[4].
Transferts criminels
Le 16 septembre 2022, deux hommes ont été condamnés à des peines de prison pour « Transferts de monnaies numérique à des djihadistes » [5].
Le processus : Les djihadistes se sont tournés vers les cryptomonnaies pour éviter les contrôles sur les mandats, leur principal vecteur de fonds depuis 2013.
Dans ce but, ils procédaient à des achats anonymes, notamment dans des bureaux de tabac, de coupons de cryptomonnaies, d’une valeur de 10 à 150 euros. Ces coupons étaient ensuite crédités sur des comptes ouverts depuis l’étranger par des djihadistes qui se chargeaient de le convertir en cryptomonnaie sur des plateformes d’achat de https://www.usine-.
3.2. Les cryptomonnaies « hyper consommatrices » d’électricité
La consommation d’électricité est l’un des dangers des cryptomonnaies les plus médiatisés en cette période de crise énergétique et de coût de l’électricité.
On rappellera que ce n’est pas l’utilisation des cryptomonnaies elle-même qui est forte consommatrice, mais leur création par le minage. (Voir régulation du minage ci-dessous)
Ainsi, le Bitcoin, à lui seul, consommerait plus d’électricité que de nombreux pays.
Comparaison de la consommation annuelle d’électricité en Twh (Estimation du 5mai 2021 pour le Bitcoin, données des pays 2019 Sources Université de Cambridge, Visual Capitalist, Statista)
Chine 6543
États-Unis 3989
France 449
Data centers du monde entier 205
Bitcoin 143
Norvège 124
Belgique 82
Suisse 56
Google 12
Facebook 5
On soulignera l’absence de l’Allemagne dans ces données Statista.
4. Les projets de réglementation
4.1. Bruxelles veut mettre fin à l’anonymat des transactions
Un projet de révision de la réglementation européenne sur les transferts de fonds prévoit d’appliquer aux échanges de cryptomonnaies les mêmes exigences d’information qu’aux transferts d’argent, voire des exigences supérieures. Ce serait aux prestataires de se mettre en conformité.
Raphaëlle Karayan | Publié Le 01 Avril 2022 A 15h33 [6]
4.2. Régulation du minage
Le régulateur financier européen recommande d’interdire le minage du bitcoin.
Trop énergivore, le modèle de la blockchain Bitcoin, celui de la « preuve de travail »[7], est pointé du doigt par un dirigeant de l’Autorité européenne des marchés financiers, qui envisage son interdiction en Europe.
Raphaëlle Karayan | Publié Le 24 janvier 2022 à 12H30[8]
Le vice-président de l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma), Erik Thedéen, a déclaré dans le Financial Times qu’il serait bon d’interdire le minage basé sur la « preuve de travail » (« proof of work »), afin de contraindre l’industrie à s’orienter vers le modèle de « preuve d’enjeu » (« proof of stake »)[9]. Le suédois estime que le minage de Bitcoin constitue une menace pour la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. Selon l’Esma, le minage du Bitcoin « pourrait consommer autant d’énergie que l’Italie et l’Arabie saoudite réunies d’ici à 2024, s’il n’est pas maîtrisé ».
Aux États-Unis, le modèle de la preuve de travail y est également dans le viseur de la Chambre des représentants, qui mène des auditions sur le sujet pour explorer son impact environnemental.
Qu’entendre par minage et récompenses ? Les cryptomonnaies comme le Bitcoin n’ont pas d’organisations centralisées qui confirment les transactions. Avec le Bitcoin, ce travail est effectué par les mineurs. Ils créent de nouveaux Bitcoins au cours du processus. Le minage Ce processus est appelé « minage » en raison de ses nombreux parallèles avec l’exploitation de l’or. Les deux scénarios impliquent l’investissement d’une grande quantité de travail et d’énergie pour produire un actif de grande valeur. Qu’est-ce que le minage de cryptos ? C’est un moyen de récompenser ceux qui valident les blocs de transactions afin qu’ils puissent être ajoutés à la blockchain. Les mineurs découvrent de nouveaux Bitcoins à des niveaux de difficulté prédéterminés et croissants et à une consommation d’énergie accrue. Il existe une incitation économique à extraire des Bitcoins lorsque les coûts associés à l’extraction de Bitcoins (électricité, puissance de calcul) sont inférieurs à la valeur des récompenses de l’extraction. Les récompenses Les mineurs les plus performants sont récompensés par de nouveaux Bitcoins s’ils réussissent à ajouter un nouveau bloc à la blockchain. Aujourd’hui, le prix n’est jamais reçu par une seule personne car personne au monde ne dispose d’une puissance de calcul suffisante pour résoudre les opérations mathématiques complexes nécessaires à la validation d’un bloc. Les mineurs s’associent donc, créant ce que l’on appelle des « pools de minage » afin d’unir leurs forces. Le prix est ensuite distribué proportionnellement au travail effectué par chaque membre du pool. |
5 Réactions et oppositions aux projets de réglementation
5.1 Les acteurs
Les acteurs du secteur des crypto-actifs ont vivement critiqué le texte, estimant qu’il constitue un risque pour la vie privée des utilisateurs et un frein à l’innovation. L’Association pour le développement des actifs numériques (ADAN) a souligné les difficultés techniques d’application pour les prestataires, notamment en ce qui concerne les portefeuilles non hébergés et la vérification des informations collectées durant le transfert.
5.2 Les politiques en France
Le député (LREM) Pierre Person, très actif sur les réseaux sociaux sur les sujets liés aux cryptomonnaies et aux NFT, a critiqué sur Twitter un texte « qui nuira aux intérêts économiques et aux libertés individuelles des européens », qui « découle d’une présomption de culpabilité à l’égard des détenteurs des crypto-actifs », et qui « à date tue plusieurs de nos licornes françaises ». « Le tout KYC[10], sans tempérance, est une hérésie pour un secteur qui est totalement transparent par essence », a ajouté le député de Paris.[11]
6 L’exception Binance, du concept à la stratégie
6.1 Le concept d’entreprise
Le concept de Binance, entreprise de culture et de capitaux chinois, n’est pas, par essence, réductible à une formulation et encore moins à une approche cartésienne.
Binance, est un portefeuille de devises numériques et une plateforme d’échange de cryptomonnaies leader mondial qui permet d’acheter, vendre et stocker plus de 600 cryptomonnaies. (source Wikipedia).
Binance est détenue via une holding basée dans les iles Caïmans, et capterait plus de 50% de parts de marché mondial dans le trading de cryptomonnaies.
Après avoir été décrite comme non-régulable par le Royaume-Uni, en non-conformité avec la loi anti-blanchiment aux Pays-Bas et au Lichtenstein, sous le coup d’une enquête aux États-Unis pour blanchiment d’après Reuters, la société a déposé en fin d’année dernière un dossier d’enregistrement auprès de l’AMF en France, pour devenir prestataire de service sur actifs numériques (PSAN). Elle a promis 100 millions d’euros pour « soutenir le développement de l’écosystème français et européen » de la blockchain et des cryptomonnaies. Son dossier est en cours d’instruction.
Il convient donc, pour tenter d’approcher le concept et les objectifs de Binance, de prendre en compte et d’accepter les différents aspects de sa stratégie, des îles Caïmans à l’industrie du Web en France, qui peuvent paraître contradictoires à un esprit occidental.
Dans ce but on pourra consulter, avec profit, l’étude du Monde :« La Chine, magistrale stratège de l’ambiguïté. L’ambiguïté exhibée lors de la tournée européenne du président Xi Jinping est au cœur de ce « nouveau type de relations internationales »
https://www.lemonde.fr › Débats › Chine 26 mars 2019 »
Les îles Caïmans paradis fiscal Les experts économiques classent les îles Caïmans, choisies par Binance pour son siège, comme paradis fiscal. 700 banques internationales ainsi que 80 000 sociétés offshores sont implantées aux îles Caïmans en tant que sociétés écran. Avantages fiscaux pour les sociétés domiciliées aux îles Caïmans : Impôt sur le Revenu : NéantDroits de Successions : NéantImpôt sur la Fortune : Néant + Secret Bancaire L’Europe retire les îles Caïmans de sa liste noire des paradis fiscaux « La décision des ministres des Finances des 27 est contestée par les ONG et par les socialistes. Elle pose la question de la pertinence des critères retenus pour définir les « juridictions fiscales non coopératives ». On notera, avec surprise, que les Îles Caïmans ont été retirées de la liste noire des paradis fiscaux par le Conseil de l’Union européenne, lorsque dans le même temps, l’Union européenne étudie, à nouveau[12], une réglementation des cryptomonnaies, dont Binance est la plateforme leader mondiale. L’Europe aurait- elle, elle aussi, adopté la culture chinoise de l’ambiguïté ? J.D |
6.2. Binance et l’industrie du Web en France
Pour Binance, « La période actuelle est idéale pour recruter et investir en France ».
Après avoir investi 100 millions d’euros en France, et obtenu en mai 2022 son enregistrement en tant que prestataire de services sur actifs numériques (psan) auprès de l’Autorité le géant mondial des cryptomonnaies souhaite en faire sa porte d’entrée en Europe.
Selon Changpeng Zhao (plus connu sous ses initiales CZ), « le projet de réglementation sur les marchés de cryptomonnaies (Mica) n’inclut pas les NFT. Nous voulons apporter notre contribution afin que la réglementation évolue dans un sens favorable à l’innovation tout en protégeant les consommateurs. (…) Dans un marché baissier, il est beaucoup plus facile de recruter les meilleurs talents (…) et les équipes des projets qui se sont effondrés sont plus humbles dans leur valorisation ».
Parmi les projets de Binance : « Développer de nouvelles formes de monétisation. Cela pourra aussi favoriser l’adoption des cryptomonnaies par le grand public » D’après le Fig. éco 17 09 22 p 30.
Au pays de l’ambiguïté, on ne saurait être plus clair.
Outre le sens de l’euphémisme de Binance (équipes plus humbles…) et son souci porté à « l’intérêt des consommateurs » (et accessoirement à son propre intérêt), la lectrice et le lecteur apprécieront comment l’Autorité des marchés financiers accueille Binance (le loup dans la bergerie ?), nonobstant les efforts récurrents et vains de la BCE et de la BDF pour réglementer les cryptomonnaies. JD
7. Que conclure de ces observations, de ces faits et des positions des acteurs ?
- La première remarque est d’éviter toute conclusion globale sur les cryptomonnaies soit en pratiquant un amalgame positif voire laudatif comme le font certains « cryptoaddicts », soit au contraire ultra négatif, allant jusqu’à nier leur existence comme le prétendent certaines cassandres[13] (voir séquences précédentes).
- Aujourd’hui les cryptomonnaies, quoiqu’on puisse en penser, sont un phénomène irréversible. Certes elles connaissent et connaîtront des hauts et des bas, mais elles sont devenues incontournables. Que les autorités financières de différents pays l’acceptent ou non (volens nolens),
Aujourd’hui il ne s’agit plus pour ces autorités de défendre leurs « prés carrés institutionnels » mais d’agir hors des schémas réducteurs traditionnels. - » If you can’t beat them, join them! ”[14]
Les managers expérimentés savent que toute situation recèle des opportunités.
Or, plus une situation apparaît complexe, évolutive, et de surcroît disruptive[15], et contradictoire ce qui est les cas des cryptomonnaies, plus nombreuses sont les opportunités qui apparaissent et disparaissent tout aussi rapidement.
Et n’oublions pas « Les choses incompatibles » de Paul Valéry[16]. Ni le loup dans la bergerie, Pour approfondir le présent et réfléchir au futur. |
[1] FOMO :Fear Of Missing Out « Peur, angoisse de passer à côté d’une opportunité »
[2] https://bitcoin.fr/le-vocabulaire-du-crypto-trader/
[3] Produits de Grande Consommation
[4] https://www.usine-digitale.fr/article/cryptomonnaies-bruxelles-veut-mettre-fin-a-l-anonymat-des-transactions.N1803307
[5] Le Figaro 19 09 22 p 10
[6] https://www.usine-digitale.fr/article/cryptomonnaies-bruxelles-veut-mettre-fin-a-l-anonymat-des-transactions.N1803307
[7] La preuve de travail désigne l’obtention, par le mineur d’une blockchain, du hash permettant la validation d’un bloc. Sa recherche nécessite une puissance de calcul informatique élevée.
[8] idbid
[9] La preuve d’enjeu, preuve de participation ou preuve d’intérêt (en anglais : proof of stake, PoS) est une méthode par laquelle une chaîne de blocs d’une cryptomonnaie vise à atteindre un consensus distribué
[10] KYC KYC (Know Your Customer) « connaissez votre client » signifie que les transactions de crypto-monnaie (KYC cryptocurrency) sont plus sûres, ce qui améliore le paysage financier. La Crypto KYC vise à la fois à empêcher l’utilisation illicite des cryptomonnaies et à tracer les transactions qui peuvent être révélatrices d’un crime.23 juin 2022
KYC Crypto : signification, exigences et pourquoi est-ce …
https://www.electronicid.eu › blog › post › kyc-crypto-m
[11] idbid
[12] Voir séquences précédentes
[13] De Cassandre, princesse légendaire troyenne qui possédait le don de prophétie mais n’était crue de personne. Toute analogie avec certaines déclarations européennes ne serait que pure coïncidence
[14] « Si vous ne pouvez pas les battre joignez-vous à eux » (mettez-vous du même côté)
[15] Revoir définition et exemple dans séquences précédentes.
[16] Citation en exergue
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CPA HEC EMBA
Membre de l’Académie des Sciences Commerciales, Expert distribution. Membre de la Société des Amis de la Fondation Maeght depuis 40 ans.
Past Conseil en commercialisation et développement (France, Belgique, Suisse, Québec).
Grand Prix de l’Innovation Merchandising 1991. Archives professionnelles « Jacques Dioux Conseil » déposées aux Archives Nationales du Monde du Travail – Roubaix.