Jean-Paul BETBEZE

jean paul betbeze

Jean-Paul BETBEZE

Membre de l'Académie

Economiste, auteur

Biographie
– Après une carrière universitaire (Paris Panthéon-Assas), Chef économiste du Crédit Lyonnais puis du Crédit Agricole, puis Président-fondateur de Betbeze Conseil avec son épouse

Expertises
– Finance conjoncture mondiale

Diplômes
– HEC DEA Docteur d’état Agrégé des facultés de Sciences économiques

Décorations – Récompenses 
– Chevalier LO, M, Mérite Agricole


Entre Chine et France des routes de toutes les couleurs | Publié en février 2019 chez Ginkgo

Préface de Jean-Pierre Raffarin,

Alliant verve du verbe et sagacité de l‘analyse, Jean-Paul Betbèze met en évidence, dans cet essai, la riche palette des couleurs de la France et suggère des stratégies tirant parti de l’essor chinois pour promouvoir avec elle, pour peu qu’elle l’ose, un avenir de paix et de prospérité pour tous.



Si ça nous arrivait demain | Publié en mars 2013 chez Plon

Nous connaissons une crise sans précédent, objet de tous les fantasmes. Divers scénarii sont possibles, du plus doux au pire. Ce livre nous les décrit tous. Anticipation ?

Printemps 2013 : l’électricité est coupée à Athènes, plus de 3 millions de chômeurs en France. Eté 2013 : les indignados occupent le Parlement en Espagne, les Basques et les Catalans s’autonomisent, les Verts et Arnaud Montebourg quittent le gouvernement. Eté 2014 : François Hollande et Angela Merkel ne se parlent plus. Automne 2014 : Pierre Moscovici est nommé Premier ministre et François Bayrou entre au gouvernement. 2015 : la France et l’Allemagne signent une alliance stratégique. Début 2016 : va-t-on rejouer le match Hollande-Sarkozy ?

Et si ça nous arrivait demain ?

Il faudra être à la hauteur. Cela veut dire préparer un rebond à la mesure de la détérioration économique, sociale, morale, psychologique que nous vivons. Un rebond qui connaît et reconnaît nos faiblesses, pour les dépasser. Il faut le faire, et non procéder à des aménagements et retouches qui ne donneront rien, car ils ne sont pas à l’échelle. C’est le projet qui fait la différence et réveille les esprits – en France plus qu’ailleurs. ” Frallmagne “, rapprochement de la France et de l’Allemagne, matrice de l’Europe, est de cette trempe. Pour changer la France, faire repartir l’Europe, peser dans ce nouveau monde, il faut ce sursaut, comme nous seuls savons le faire. Ensuite, nous irons vers une Europe fédérale. Il est grand temps.

2012 : 100 jours pour défaire ou refaire la France | Publié en mars 2013 chez Plon

Ce livre propose une démarche d’ensemble avec les thèmes, les décisions mais aussi les messages fondamentaux pour que le ralentissement que nous vivons ne dure pas et que nous sortions, enfin, de cette passe dangereuse. Il faut produire en France, ensemble, et discuter enfin de notre compétitivité, de nos entreprises et de nos territoires, ensemble.

Les « 100 jours » résument un programme électoral et sont la mise en œuvre des promesses du gagnant. En 2012, elles vont engager bien plus que le quinquennat qui vient. Ils diront si oui ou non nous nous sortons de cette crise. Nous pensions que c’était fait, certes avec une reprise lente et des efforts à faire, pour soutenir les entreprises et pour moderniser l’État. Mais le risque de rechute aux États-Unis, la crise grave des pays périphériques de la zone euro, l’inquiétude qui se répand en France et qui pèse sur la consommation, tout cela peut raboter encore une croissance déjà modeste. Jusqu’où ? Pendant ce temps, les déficits publics montent, les marchés financiers s’inquiètent. Jusqu’où ?

Quelles réformes pour sauver l’Etat ? | Publié en mars 2012 aux PUF

La France s’est engagée dans l’ajustement budgétaire le plus ambitieux de son histoire. Elle a la chance de ne pas le faire le dos au mur, sous la pression des marchés financiers, comme cela a été le cas pour la Grèce, l’Irlande ou le Portugal. C’est une chance, mais aussi une responsabilité. Il faut pour cela changer de méthode et d’ambition. Quels sont les ingrédients d’une réforme de l’État qui ne compromette pas la croissance à long terme et les éléments constitutifs du pacte républicain ?

D’abord, tirer les leçons des expériences étrangères réussies. Ensuite, inventer de nouveaux modes de consultation des partenaires sociaux et de collaboration avec les acteurs privés. Définir les modalités d’augmentation des prélèvements et de réduction des dépenses qui soient les plus favorables à la croissance et à l’emploi. Enfin, se doter d’une nouvelle gouvernance des finances publiques, au plan national comme au plan européen.

2011, la France à quitte ou double | avec Benoît Coeuré, les Cahiers du Cercle des économistes, PUF, 2011

En France nous adorons les idées mais n’allons pas jusqu’au bout. Nous sentons qu’il faut beaucoup changer, mais n’osons pas briser les tabous. Nous rêvons que nous sommes des révolutionnaires et que notre lumière va éclairer le monde, mais nous abaissons vite l’abat-jour, pour passer au débat de salon. Nous savons bien que notre dette devient insupportable et que notre système social est en train d’imploser. Nos enfants paieront la dette ? Non, c’est maintenant ! Alors, c’est l’inflation qui va payer ? Non, juste aggraver le problème !

Nous avons 6 000 dispositifs pour redistribuer 65 milliards d’aides. Tout ça pour ça ? Le Grenelle de l’environnement était une belle idée pour inventer le monde de demain. Mais nous n’avons pas vraiment voulu nous dire ce qu’il fallait faire et combien ça coûterait. Les 35 heures étaient une opportunité pour poser la question de la place du travail dans la vie, avec la liberté de choisir, et d’ouvrir le débat des retraites. 35 heures ? C’est devenu compter les RTT. Sauver les retraites ? C’est compter les manifestants plus que les milliards de déficits.

La crise des dettes publiques commence, nous le savons. Mais, grâce à la méthode Coué, invention française, nous voulons espérer le contraire. Quelle pression va nous ouvrir les yeux ? À l’heure du débat sur la prochaine élection présidentielle et sur la prochaine législature, il y a urgence à retrouver un peu de bon sens. La France a des atouts considérables : elle crée 580 000 entreprises en 2010, elle a des champions mondiaux, les Français ont du talent et de l’énergie à revendre. Encore faut-il se réveiller. Nous avons encore notre destin en main : pour combien de temps ?

Les 100 mots de la Chine | PUF 2011

Voici quelques années que la Chine vole de record en record, surprenant d’abord, inquiétant de plus en plus. Elle inquiète donc, avec sa puissance et sa capacité d’achat d’entreprises jugées désormais trop fortes, l’indépendance quelle affiche dans les rencontres internationales (comme à la dernière rencontre de Copenhague), et maintenant avec le risque de bulles quelle abrite, dans l’immobilier ou la bourse de Shanghai. La Chine est en effet le nouveau partenaire de toutes les grandes rencontres et, désormais, de toutes les grandes décisions si on veut qu’elles aient un sens. La Chine n’est pas simple, bien sûr, à l’aune de sa taille immense et de sa (très) longue histoire. Le rattrapage auquel on assiste n’explique pas tout chez ce grand pays, longtemps à l’écart et souvent humilié. Essayer de mieux le connaître et tenter de mieux le comprendre sont devenus décisifs. De Mah-Jong à Tian An Men, de Changjiang (Yang Tse) à la SASAC, voici 100 mots pour commencer.


Crise – par ici la sortie | avec André Chieng, PUF, 2010, traduction en Japonais

La crise est arrivée par la finance, on en sortira par l’entreprise. Une entreprise qui rassemble et avance, écoute et comprend, forme et renforce, innove et exporte. Une entreprise qui entend l’inquiétude des Français devant le futur, l’emploi, la concurrence, les retraites et qui sait que, seule, elle peut décoincer le débat. Une entreprise qui sait qu’on la critique toujours, mais qui accepte cette mission, en espérant que son message sera compris, car c’est une entreprise qui est au cœur de la société. Ce message, c’est celui de la sortie : ne la ratons pas !

Rapport 2009 sur les délais de paiement | Banque de France, décembre 2009

Dans le cadre de la réduction des délais de paiement interentreprises, la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 prévoit, à compter du 1er janvier 2009, que le délai maximum de règlement des fournisseurs passe à 45 jours/fin de mois, ou 60 jours, à compter de la date d’émission de la facture. Le présent rapport de l’Observatoire des délais de paiement, le premier à paraître après le vote de la loi, porte principalement sur l’année 2008, et ne mesure donc pas encore tous les effets et toutes les conséquences de la loi en détail. Il estime cependant que cette loi a commencé à produire ses effets, en dépit du contexte de crise économique. Il préconise de continuer à veiller à la bonne application de la loi, notamment en évitant d’étendre ou de prolonger des dérogations sans des raisons d’intérêt général explicables et acceptables, au risque de perdre sa puissance ».


Crise – une chance pour la France ? | PUF 2009

Une récession annoncée puis sans doute une phase de faible croissance avec des déficits budgétaires : sommes-nous en France au fond de la piscine ? Que nous reste-t-il à faire ? Un violent coup de pied pour remonter ? Ou bien allons-nous nous installer dans une crise latente et attendre des jours meilleurs ? La politique du changement est un art toujours long à mettre en place avec des résultats non assurés mais c’est en même temps un art nécessaire à pratiquer. Notre président actuel a annoncé des réformes fortes et rapides : il nous faut donc reconnaître qu’elles doivent être faites puisque nous avons élu un homme sur ces promesses. L’analyse d’un économiste.

Introduction : Sus à Sarko! Mort aux subprimes!

1 Qui donc a tué nos façons de tuer le changement ?

2 Petit tour de notre France

3 Les limites du faux-derchisme

4 Subprimes et craquements mondiaux

5 J comme Réforme Intermède : Le petit matin du 5 août ou la réforme comme on l’aime

6 Préparer la course au large

7 Hisser les couleurs

8 De l’étrange défaite à la victoire

9 Comment mettre le paquet ? Conclusion : Sortons grandis de l’épreuve


Les 100 mots de l’économie | PUF, 2005 – nouvelle édition en avril 2019, traductions grecque, portugaise, arabe

Peut-on faire le tour de notre monde économique en 100 mots ? Oui, si l’on retient ceux qui font les gros titres ou déclenchent les crises, ceux qui semblent décisifs. Oui, si on les explique et on les relie, sans jamais s’éloigner de ce qui se passe autour de nous. Le monde contemporain emploie ces termes à profusion. Comment faire, si on ne les comprend pas ? Si les experts sont confus ou partiaux ? D’altermondialisme ” à ” zones monétaires “, cet ouvrage présente les 100 mots qu’il vaut mieux connaître pour vivre un peu mieux l’économie dans le monde actuel et appréhender ses enjeux.