Quelques brèves du commerce international en date du 1er semestre 2019 qui vous auraient échappé, issues de la chronique mensuelle de Loïc Bécquart (Acad.).
- OPA russe sur le discounter espagnol DIA
Le fonds de l’oligarque russe Mikhail Fridman, qui possède déjà 29% du distributeur, veut relancer l’enseigne au bord de la cessation de paiement. La direction du distributeur devrait qualifier l’opération d’hostile car elle torpillerait les plans du tout nouveau directeur général arrivé en décembre. - Face à Amazon, Walmart monte en puissance dans le e-commerce
Il semble être l’un des seuls en mesure de résister au premier e-commerçant mondial. Ses ventes en ligne ont progressé de 40% l’an dernier. CA 2018 de 514,4 Mds $ (+2.8%). Walmart a profité de son positionnement sur le jouet et de la faillite de Toys R Us. Il développe ses deux priorités : l’épicerie et l’e-commerce. - Marks & Spencer et Ocado font cause commune
Marks & Spencer vendra bientôt l’ensemble de ses produits alimentaires en ligne. Il a annoncé un partenariat avec Ocado avec lequel il crée une filiale commune 50/50 qui logera les activités de vente en ligne d’Ocado au Royaume-Uni et devrait permettre à M&S de réaliser 1/3 de ses ventes alimentaires en ligne. - Tesco en passe d’achever son redressement
Engagé depuis 4 ans dans un vaste plan de réduction des coûts, le groupe est sur le point d’atteindre son objectif de marge opérationnelle (4%). Sa croissance doit beaucoup au dynamisme de Booker (+11%), le principal grossiste du pays racheté par le groupe. Sa part du marché britannique atteint 27.4% selon Kantar. - Le projet de fusion entre Sainsbury’s et Asda est retoqué
L’autorité britannique de la concurrence a mis son véto à ce rapprochement qui aurait créé un nouveau leader détrônant Tesco. Selon elle, ce mariage aurait abouti à une hausse des prix et à un moindre choix pour les consommateurs. - Metro en négociation exclusive avec Redos pour la cession de Real
Cet accord évalue la valeur d’entreprise de Real qui exploite 279 hypermarchés, dont 65 détenus en propre, à 1Md €. L’opération nécessite l’accord des autorités de la concurrence. - Ikea ouvre ses portes au cœur de Paris
Sur 5400 m², le géant suédois mêle le traditionnel libre-service avec prise de commande et livraison à domicile. Quatre univers sont mis en scène : cuisine et art de la table, rangement et accessoires, salon, décoration et linge de maison. Au rez-de-chaussée un restaurant/café.