Un nouveau Prix Télévisuel de la Francophonie

Dans le cadre de sa mission de la promotion de la francophonie, l’Académie des Sciences commerciales est heureuse d’attribuer pour la première fois cette année le Prix Télévisuel de la Francophonie.

>> pour assister à la cérémonie

Liste des quatre nommés du premier Prix Télévisuel de la Francophonie  

Le lauréat du premier Prix Télévisuel de la Francophonie sera connu le 22 mai 2024 à 18 h, dans le cadre d’une cérémonie qui se déroulera dans le cadre du Salon International des Espaces Commerciaux (SIEC). 

Si vous souhaitez assister à cette manifestation envoyez un courriel à : communication@academie-des-sciences-commerciales.org en indiquant votre nom, prénom et fonction.

Les badges vous seront ensuite envoyés par mail et disponibles à l’accueil du Salon.

LES QUATRE NOMMÉS POUR LE PRIX DE LA FRANCOPHONIE

Chaine  Titre et date de diffusion, temps,Résumé et thématique
70  RTSVélos à prix d’or 12’https://www.rts.ch/play/tv/basik/video/velos-a-prix-dor?urn=urn:rts:video:14564498  
73RTSTrès chères voitures 12’https://www.rts.ch/play/tv/basik/video/tres-cheres-voitures?urn=urn:rts:video:14287530  
75  RTBF YouTubeAlibaba et les 40 promesses du géant chinois du e-commerce, RTBF,46,’ publié (07/09/23)https://www.youtube.com/watch?v=n81XkOOO6FA
76 (ou 54)Radio canadaWax pens : Percer l’écran de fumée  Radio Canada info 23’25 YouTube canadahttps://www.youtube.com/watch?v=8PwyUgMOrAU  

Les résumés des documentaires

« vélos à prix d’or »

Gros plan sur l’essor du vélo électrique en Suisse. A travers l’exemple d’une famille disposant d’un vélo électrique partagé par le couple, on souligne l’intérêt du vélo électrique comme moyen de transport du quotidien, et la durabilité d’un tel investissement. Mais à l’appui des nouveautés et nouvelles technologies, les nouveaux modèles visés par les consommateurs helvètes atteignent des niveaux de prix de plus en plus hauts, sans parler du coût des accessoires.

Le marché global du vélo électrique est en hausse régulière ces dernières années, soutenu aussi par l’explosion de la demande de la période covid, même si le climat de consommation est maintenant un peu moins porteur, depuis la guerre en Ukraine.

Le secteur du vélo électrique de luxe, quant à lui, ne connait pas la crise. A l’image de la marque Motosacoche et de ses 3 séries limitées de vélos numérotés, au summum de l’innovation et du raffinement, affichés entre 18 et 24’000 CHF, nous sommes plongés dans l’univers du luxe dans le vélo électrique.

Enfin, l’offre d’accessoires, les frais d’entretiens, et d’assurance participent aussi à la valeur ajoutée importante dont bénéficie ce secteur.

Résumé par Nicolas Inglard

« Très chères voitures »

Décryptage des achats de voitures des Suisses par l’analyse des 3 modèles les plus vendus du pays.

La Suisse dispose d’un des parcs automobiles les plus puissants de la planète…donc de véhicules polluants. Bien que les ventes de véhicules électriques soient en augmentation, et le modèle le plus vendu en Suisse en 2022 un véhicule électrique, elles restent encore très minoritaires dans le parc. Et les freins restent importants : prix d’achat, incertitude économique et infrastructure de recharge qui restent en deçà des attentes. L’électrique est aussi perçu comme une menace pour l’activité des garagistes.

Le deuxième modèle le plus vendu est un SUV 4X4, comme un véhicule vendu sur 2. Sentiment de sécurité et espace intérieur sont des arguments qui font encore mouche auprès des consommateurs qui plébiscitent ce type de véhicules.

Troisième véhicule sur le podium, un break diesel ! Le diesel continue à séduire les entreprises et les familles par son rapport qualité / prix et sa faible consommation de carburant. La voiture reste un moyen de transport dominant en Suisse, du fait de ses zones de montagne et rurales. Les déplacements en Suisse continueront de faire une place belle à la voiture dont il sera difficile de se passer dans les années à venir.

Résumé par Nicolas Inglard

« Wax pens : Percer l’écran de fumée »

D’où viennent les « wax pens », ces vapoteuses à cannabis devenues un fléau dans les écoles secondaires ? Après avoir constaté qu’un jeune peut s’en faire livrer aussi facilement qu’on commande une pizza, ou s’en procurer à Kanesatake, une équipée s’est mise sur la piste sinueuse des producteurs de ces vapoteuses, beaucoup moins inoffensives qu’elles en ont l’air. Une cavale qui l’a conduite du Québec jusque dans la campagne ontarienne. Incursion dans un univers où des structures corporatives complexes camouflent des activités illégales.

Ce documentaire parce que nous sommes tellement habitués aux campagnes contre le tabagisme fait qu’on y porte même plus l’oreille. Or voici qu’un danger aussi grave pointe le nez. Prenons- en conscience… Bravo à ce courageux reportage qui met en garde contre cette nouvelle tendance, « mode » habilement commercialisée, qui est non seulement nocive pour la santé mais aussi pour le cerveau. De plus on nous informe qu’on s’en approvisionne aussi facilement qu’un pain ou une pinte de lait.  Notons enfin que cette incursion dans le monde des Wax Pens s’adresse à un vaste public dont les adultes et les jeunes actifs, ou non, du Québec, de tout le Canada et aussi de France.

Résumé par Madeleine Champagne

Alibaba et les 40 promesses du géant chinois du e-commerce

Installé en Belgique, près de Liège, le géant chinois du commerce en ligne (une copie d’Amazon) a dû, pour obtenir les autorisations belges, promettre beaucoup. Un entrepôt de 33.000 m², des routes pour acheminer les containers maritimes, l’atterrissage d’avions toutes les dix minutes tout cela nécessite des autorisations locales ce qui a obligé AliBaba à faire bien des concessions et des promesses.

D’abord la création d’emplois estimée à 3.000 personnes et qui, trois ans après, navigue à peine à environ 300 effectivement créés. Surprenant aussi le système pour détourner la loi qui consiste à embaucher en CDI, mais avec une lettre de démission dûment signée par l’employé, ce qui permet à l’employeur de ne verser aucune prime ou de dédommagement !

Ensuite le référencement de produits locaux liégeois dans le catalogue général d’AliBaba … et qui n’ont jamais abouti. Trois ans après la direction d’AliBaba met en avant l’insuffisante capacité des fournisseurs belges à produire au rythme du développement du réseau !

Enfin le trafic intense met à l’embarras le corps de la douane belge qui sur la région avait affecté une équipe de quelques personnes qui se trouvent loin d’être capables de certifier les produits sans ralentir l’entrée des produits sur le territoire belge. Forte intéressante enquête, il est vrai étayée par des témoignages d’anciens employés… pas tout à fait désignés pour défendre les intérêts d’Ali Baba.  

Résumé par Blaise Durand-Réville

[Photo par Tom de Pixabay]

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